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Rayonnement et diffusion de la recherche et de la création

1. Établir son identité numérique

Une personne cherchant votre nom sur le web devrait pouvoir vous identifier rapidement et prendre connaissance de votre affiliation, vos domaines d'expertises ainsi que des travaux de recherche que vous souhaitez mettre en valeur. Elle devrait aussi avoir vos informations de contact.

Certaines situations peuvent générer de la confusion quant à votre identité numérique. On pense ici à l’homonymie, aux changements de nom dans le temps ou aux variantes de nom utilisée par une même personne. Les identifiants numériques uniques comme ceux de ORCID et Scopus (Scopus ID) sont des incontournables pour diminuer les ambiguïtés. Ils ont pour but premier d’établir un lien sûr entre des travaux de recherche et les chercheurs et chercheuses qui les ont produits. La création d’un profil dans Google Scholar permet aussi de bien vous identifier et de vous lier sans équivoque à vos publications.

2. Améliorer la découvrabilité de ses travaux

Afin de maximiser le rayonnement et l’impact de vos publications et autres produits de la recherche, il faut s’assurer de les rendre facilement repérables et découvrables.

Plusieurs outils et plateformes peuvent être utiles pour constituer la liste de vos réalisations et en faire la diffusion auprès de divers publics.

  • Le logiciel de gestion bibliographique Zotero pour constituer la liste de vos travaux, la mettre à jour et l’exporter en tout ou en partie, vers d’autres outils  
  • Le profil ORCID pour l’ajout (souvent de façon automatique) de ses travaux incluant l’ensemble des activités de recherche et création (publications scientifiques, jeux de données, conférences, expositions, etc.) et sa popularité croissante dans le milieu de la recherche
  • Le profil Google Scholar pour regrouper les travaux moissonnés par l’outil (partiel mais avec indice élevé de découvrabilité).
  • Le Répertoire des professeur.e.s de l’UQAM pour faire connaitre vos domaines d’expertises, vos projets de recherche, vos publications et votre intérêt à vous entretenir avec les médias.
  • L'application Kerko pour constituer une bibliographie en ligne interrogeable comme une base de données.

3. Partager ses travaux

Pour favoriser la découvrabilité et le partage de vos travaux, il peut être utile de les déposer dans un dépôt. Un dépôt est un espace de stockage organisé à l’aide de champs de métadonnées qui permettent de faciliter le repérage. Il existe deux grands types de dépôts, les dépôts institutionnels et les dépôts disciplinaires.  Les dépôts varient également en fonction du type de travaux qui y sont déposées. Plus spécifiquement, on retrouvera des dépôts qui contiennent des articles rapports, acte de colloque etc., comme Archipel ainsi que des dépôts de données tels que Boréalis.  Les dépôts permettent de rendre sa production disponible pour le plus grand nombre de personnes. Si vous n’avez pas accès à un dépôt institutionnelle ou si vous voulez rejoindre une communauté différente, vous pouvez également déposer vos documents dans une archive ouverte.  Les deux principaux avantages à l’utilisation de ses outils sont d’accroître leur visibilité et d’assurer une meilleure diffusion.

4. Promouvoir vos recherches sur les réseaux sociaux

Il peut être intéressant d’utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir vos recherches. Cela permet de recevoir rapidement de la rétroaction sur de nouvelles idées, de stimuler des échanges sur vos sujets de recherche et de rejoindre une diversité de publics.

Parmi les réseaux utilisés par les chercheurs et chercheuses :

  • Les réseaux sociaux académiques comme Research Gate ou Academia
  • Les réseaux de microblogage : X (feu Twitter), Bluesky, Mastodon
  • Le réseau professionnel LinkedIn

5. Suivre l'impact de ses travaux (citations, mentions, téléchargements)

Les étapes précédentes contribuent à ce que vos travaux aient une meilleure visibilité, ce qui augmente les chances qu’ils soient lus et cités et qu’ils génèrent des retombées dans le milieu visé. Une panoplie d’outils, dont Scopus et Google Scholar, fournissent des données qui vous permettent d’avoir un aperçu de l’usage et de l’impact de vos travaux et d’évaluer si vous atteignez vos objectifs et votre public cible. Ces données peuvent être utiles pour nourrir votre argumentaire lors de la rédaction de demandes de financement.

6. Produire des visualisations

Certains outils permettent, à l’aide de données bibliographiques, de cartographier des pratiques de recherches ou des sujets d’études. Ils peuvent être utiles pour analyser des réseaux de collaboration ou des tendances dans des domaines de recherche. Ces analyses peuvent soutenir un argumentaire pour une demande de financement. Elles permettent aussi d’offrir une perspective sur son profil de recherche. Les bases de données bibliométriques (Scopus / SciVal) et Scholia (Wikidata) fournissent quelques visualisations tandis que le logiciel VOSViewer sert à réaliser et visualiser des réseaux (collaborations, mots-clés, thèmes) à partir de données bibliométriques.